Qu’est-ce que la floraison de la marijuana et en quoi consiste-t-elle ?

Le développement des plantes de cannabis se divise principalement en deux étapes : la croissance et la floraison. Au cours de la première phase, les plantes passent d’une graine fraîchement germée à plus de deux mètres de haut si elles sont plantées directement dans le sol, sans pot. Au cours de la seconde, la floraison, les plantes forment leurs précieux bourgeons.

La phase de floraison est la période pendant laquelle les plantes développent leurs fleurs, les font grossir, les recouvrent de résine et dégagent de délicieux arômes. Le cannabis a des besoins spécifiques pendant cette période et il faut y répondre correctement pour obtenir un produit final de grande qualité.

Dans cet article, nous verrons brièvement quels sont ces besoins et comment les satisfaire correctement.

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L’importance d’une croissance saine

La phase de croissance ou phase végétative est l’étape au cours de laquelle le cannabis croît et se développe en préparation de la phase de floraison. Il est essentiel que les plantes commencent la phase végétative en bonne santé et avec vigueur, sinon des complications peuvent survenir.

Si une plante présente une croissance lente ou chétive, avec des branches faibles ou cassantes, elle produira non seulement des bourgeons de moins bonne qualité, mais sera également moins résistante aux éventuels parasites et maladies.

En outre, les plantes doivent arriver à la floraison sans carences nutritionnelles car, lorsqu’elles commencent à en montrer les symptômes, elles sont déjà affectées et doivent investir du temps et de l’énergie pour remédier aux dommages au lieu de les consacrer à la formation des bourgeons.

Évolution de la plante de cannabis en phase de floraison

Au cours des premiers jours de la phase de floraison, la culture subit une transition. Elle commence à demander plus de phosphore et de potassium qu’au cours de la croissance, mais a toujours besoin de grandes quantités d’azote.

Au fur et à mesure que la floraison progresse, les fleurs deviennent plus grosses et, lorsqu’elles ont l’épaisseur d’un doigt, la fertilisation azotée doit être retirée et de fortes doses de phosphore et de potassium doivent être ajoutées. À ce stade, la culture aura également besoin de sucres et d’oligo-éléments.

Enfin, à quelques semaines de la récolte, il convient d’arrêter la fertilisation afin que les plantes puissent finir de consommer les engrais qu’elles ont déjà dans le sol ou le substrat. En outre, il est vivement conseillé de procéder à un rinçage des racines, qui consiste en un apport important d’eau pour évacuer les minéraux excédentaires du pot ou des couches inférieures du sol.

Ravageurs et maladies possibles pendant la floraison

Les ravageurs qui endommagent le plus les cultures de cannabis pendant la floraison sont les tétranyques et les chenilles. Bien qu’aucun d’entre eux ne s’attaque directement aux fleurs, ils causent des dégâts qui les endommagent, de sorte qu’elles se gâtent avant d’être récoltées.

Malgré son nom, le tétranyque n’est pas une araignée, et il n’a pas besoin d’être rouge. Il s’agit d’un acarien qui se nourrit des sucs cellulaires des plantes, provoquant la mort de la cellule d’où il les extrait. Les dégâts causés par un seul de ces acariens sont ridiculement faibles.

Le problème réside dans leur capacité de reproduction, leur population augmentant de manière exponentielle en quelques jours pour atteindre plusieurs milliers par plante. En se nourrissant, ces insectes provoquent des milliers de petites lésions qui endommagent la culture.

De plus, ils tissent une sorte de toile d’araignée sur les fleurs, ce qui finit par les endommager définitivement. Ce ravageur affecte généralement les plantes qui souffrent de sécheresse et qui sont exposées à des températures très élevées. Des arrosages fréquents sont donc indispensables pour l’éviter.

La chenille est un autre ravageur qui provoque souvent une perte de la capacité de production du cannabis. Ces larves appartiennent le plus souvent aux espèces Spodoptera exigua et Spodoptera littoralis, qui sont des papillons nocturnes.

Elles mangent les feuilles et les petites branches des plantes de cannabis, empêchant la circulation de la sève vers les fleurs, qui sont alors endommagées. Ils laissent également des traces de déjections entre les bourgeons et provoquent des blessures qui facilitent l’infection fongique.

Quant aux champignons, ils sont généralement favorisés par l’automne, en raison des conditions climatiques de cette saison. Les plus courants sont l’oïdium et le botrytis. Le premier n’est pas mortel et, bien qu’il ne puisse pas être guéri, il peut être contrôlé efficacement. Le second est mortel et endommage directement les fleurs, les rendant complètement inutilisables.

La récolte

Après des mois de culture, les fleurs peuvent être récoltées lorsqu’elles sont mûres. La récolte est une tâche simple, mais elle doit être effectuée correctement. Bien qu’il soit idéal de couper les bourgeons au moment où les fleurs sont le plus mûres, cela n’est pas toujours possible.

Dans le cas des indicas (BLD), comme elles sont récoltées avant l’arrivée de l’automne, il n’y a pas de problème. En revanche, pour les variétés qui mettent un peu plus de temps à fleurir et à mûrir, les sativas (NLD), les conditions météorologiques à cette époque peuvent constituer une grande difficulté.

Les tempêtes avec des vents forts, la grêle, le gel et l’augmentation de l’humidité peuvent causer des blessures et favoriser les maladies fongiques, de sorte qu’il peut être nécessaire de récolter les bourgeons avant qu’ils n’aient atteint leur pleine maturité.

En résumé, les clés d’une bonne floraison sont une croissance saine, une alimentation et un arrosage adéquats. En outre, la prévention et le contrôle des ravageurs et des maladies sont essentiels.

 

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